Stage de fauconnerie, journées avec les soigneurs, stages scolaires et universitaires…
…ces “stages” vous offrent le privilège de côtoyer au plus près et d’entrer en contact avec ces oiseaux extraordinaires que sont les rapaces.
Avec l’accompagnement des soigneuses et soigneurs de jurafaune, vous pourrez approfondir vos connaissances sur ces oiseaux mythiques. Des repères d’identification, ainsi que les bases pour les entretenir, les dresser et les faire voler librement, vous seront fournis.
Quand ?
Les journées de découverte de la fauconnerie – et/ou – avec les soigneurs sont organisées en fin de semaine, chaque fin mois, de mars à la fin des vacances de Toussaint. Le samedi 31 Août et dimanche 1 er septembre 2024, le samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024, le samedi 26 et dimanche 27 octobre. 2024.
Comment ? Sur réservation.
(Les “apprentis fauconniers” de moins de 13-14 ans peuvent être accompagnés de leurs parents).
STAGES de longue durée : Jurafaune accueille et participe à l’instruction des scolaires ou des étudiants. Quelque soit leur origine – lycéens ou universitaires – les stagiaires sont reçus à titre “bénévole” seulement pendant la période d’ouverture du parc, c’est à dire des mois d’avril au mois de septembre, inclus. L’hébergement est à l’initiative et à la charge de stagiaires, le FSFFJ se contente de l’information et/ou de la formation. Les étudiants – en biologie ou vétérinaires – sont accueillis dans le cadre des actions d’observations et de suivi du Groupe Pèlerin Jura (volet naturaliste du Fonds de Sauvegarde de la Faune et de la Flore Jurassiennes). Les scolaires au sein du parc Jurafaune – volet pédagogique du FSFFJ – où ils découvrent et participent à son fonctionnement pendant la durée du stage. Ces stages se font avec l’accord des établissements de formation des candidats concernés.
Découverte de la fauconnerie et Journée avec les soigneurs : La matinée – de 10h00 à midi – est consacrée à un survol historique de la fauconnerie, à l’identification des espèces utilisées pour la chasse, à la façon de les “armer”, de les entretenir et de les soigner. Vous est montré comment fabriquer soi-même quelques uns des équipements de fauconnerie. Les techniques de manipulation et de dressage, de “l’affaitage” aux dressages spécifiques pour “le bas vol”, “le haut vol” ou le “vol d’amont”, vous sont aussi précisées. Sont abordés également les termes les plus couramment utilisés dans le langage de la fauconnerie, dont certains sont passés dans le langage actuel sans pour autant qu’on sache qu’il s’agisse de termes de fauconnerie : niais, hagard, déciller, leurrer, chaperonner, créance, oiseau de haut vol, avoir de l’entregent, hautain, etc…
Un exemple amusant : le nom du métro “La Muette” à Paris n’est pas celui d’une femme ayant perdu la parole, mais celui du “Château de la Muette” où était installée une “mue” (sans doute de petites dimensions). La “mue” est à l’origine un bâtiment spécialement conçu pour garder les oiseaux de chasse, libres d’entraves pendant leur “mue” – période pendant laquelle les anciennes plumes tombent, remplacées par de nouvelles. (Chez les oiseaux de chasse traditionnellement utilisés en Europe – autours et faucons – la mue annuelle s’étale de mars à septembre. Pendant cette période les oiseaux sont nourris abondamment pour permettre aux plumes de se renouveler – de muer – correctement, la chasse est donc interrompue). Tout naturellement cette bâtisse a pris le nom de “mue“. Cependant, suite au déclin de la fauconnerie au 17ème siècle, supplantée par la vènerie comme distraction seigneuriale et royale, les anciennes “mues” ont perdu leur fonction première. Elles ont été “recyclées” et tout en conservant leur nom de MUE, sont devenues des locaux dans lesquels on gardait les chiens de meutes. Ainsi au fil du temps “la mue” a perdu son sens originel, ce que nombre de veneurs ignorent le plus souvent.
L’après midi de 14h00 à 17h30, vous pourrez manipuler quelques uns de nos rapaces – faucons, buses de harris, hiboux et chouettes – suivre les soigneurs dans leurs activités d’animation, de soins ou de nourrissage et, si vous le souhaitez, participer à la présentation des rapaces en vol lors du “spectacle”, sans oublier les photos souvenirs :
Matériel traditionnel de fauconnerie : “la fauconnière” (qui n’est pas la femme du fauconnier comme on pourrait le penser, mais une gibecière spéciale à double entrée), le leurre, le gant, le chaperon, les jets, le “touret”, la “sonnette” (grelot) et la longe.